Les Adultes survivants du traumatisme parental infantile partagent trop

Oversharing : Les séquelles du traumatisme parental de l’enfance

Les survivants adultes de traumatismes parentaux de l’enfance ont souvent tendance à trop partager. Ceci contraste avec le sous-partage souvent observé chez les survivants d’autres types de traumatismes. Certains types spécifiques de traumatismes de l’enfance enseignent et conditionnent les enfants à trop partager en les punissant s’ils ne le font pas. En tant qu’adultes, ces individus ont tendance à trop partager régulièrement, ce qui compromet leur efficacité interpersonnelle.

Les survivants de traumatismes : Parler pour éviter de revivre le traumatisme

La plupart des survivants de traumatismes, en particulier ceux qui souffrent de symptômes importants de stress post-traumatique (TSPT), n’aiment pas parler de leurs souvenirs traumatiques car cela les retraumatise. En revivant des événements où ils ont été victimes d’un crime, ont vécu une expérience de mort imminente, etc., ils revivent leur traumatisme et ressentent des niveaux élevés d’anxiété et de pensées intrusives. Ces individus évitent souvent de parler de leurs pensées et sentiments en général pour éviter d’être déclenchés par des rappels de leur traumatisme ou de leurs traumatismes.

La surjustification : conséquence du traumatisme

Une forme courante de trop-partage est la surjustification. Les gens qui ont grandi dans des circonstances similaires à celles de Shey ont souvent tendance à expliquer à d’autres leurs raisons de prendre des décisions sans y être invités. Il s’agit d’un trait qui compromet souvent le fonctionnement social, comme le montre un dialogue entre Shey et son amie dans l’article original.

La recherche de validation : un besoin sous-jacent

En raison de l’égocentrisme naturel associé au développement du cerveau, les enfants ont tendance à croire que ce qui se passe dans leur maison et leur vie est ce que tout le monde vit. Ils normalisent donc leur expérience. En grandissant et en étant exposés à d’autres structures familiales, ils réalisent que la plupart de leurs amis et pairs ne sont pas maltraités émotionnellement par leurs parents, ce qui peut les amener à partager leurs expériences traumatiques d’enfance dans le but de valider leur expérience.

Guérir du traumatisme pour neutraliser le trop-partage

Lorsque le trop-partage est le résultat du traumatisme parental répété de l’enfance, la guérison de la blessure traumatique est nécessaire pour neutraliser cette habitude. Ces individus partagent par peur de punition s’ils ne le font pas. Guérir cette blessure implique de retraiter l’aspect traumatique de ce symptôme et de prendre conscience que, bien qu’ils aient été forcés de trop partager dans leur enfance pour éviter la punition, en tant qu’adultes, ils ne permettront à personne de les punir pour protéger leur vie privée.

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Source : www.psychologytoday.com