Comment la consommation de protéines animales peut-elle influencer le taux de l’hormone de croissance dangereuse pour le cancer, l’IGF-1, et favoriser l’intégrité des artères cérébrales ?
Impact des protéines animales sur l’hormone IGF-1
La consommation de protéines animales augmente les niveaux de l’IGF-1, une hormone de croissance pro-cancéreuse, dans le corps, accélérant ainsi la progression des lésions précancéreuses vers des lésions invasives.
Des concentrations élevées sont associées à un risque accru de cancer du sein, du côlon, du poumon et de la prostate, expliquant potentiellement le lien entre la consommation de lait de vache et le risque de cancer de la prostate, par exemple.
Lien entre IGF-1 et les accidents vasculaires cérébraux
Les personnes souffrant d’accidents vasculaires cérébraux semblent avoir des niveaux plus bas d’IGF-1 dans le sang, mais il pourrait s’agir d’une conséquence de l’accident plutôt que de la cause.
Des études prospectives ont montré que des niveaux d’IGF-1 plus élevés étaient liés à un risque plus faible d’accident vasculaire cérébral, mais est-ce un lien de cause à effet ?
Rôle de l’IGF-1 dans l’élasticité des artères
Chez les souris, l’IGF-1 semble favoriser la production d’élastine, une protéine extensible qui contribue à maintenir l’élasticité de nos artères.
Des niveaux élevés d’IGF-1 sont associés à une rigidité artérielle moindre, mais les personnes atteintes d’acromégalie, comme Andre the Giant, n’ont pas de taux d’accidents vasculaires cérébraux plus faibles.
Impact de l’alimentation sur le risque d’accident vasculaire cérébral
Si l’apport en protéines animales n’est pas associé au risque d’accident vasculaire cérébral, l’apport en protéines végétales pourrait le réduire.
Les végétaliens, avec des niveaux d’IGF-1 plus bas, semblent présenter un risque plus élevé de développer une athérosclérose.
Réduire le risque d’accident vasculaire cérébral
Outre une alimentation à base de plantes, le contrôle de la pression artérielle est essentiel pour préserver la santé des artères cérébrales.
Éviter les aliments transformés et réduire l’apport en sel, tout en favorisant une alimentation riche en potassium, peut aider à maintenir une pression artérielle adéquate.
Conclusion
Alors que les niveaux d’IGF-1 peuvent jouer un rôle dans la santé des artères cérébrales, d’autres facteurs, comme l’homocystéine, pourraient expliquer les taux d’accidents vasculaires cérébraux plus élevés chez les végétariens.
Pour en savoir plus sur l’IGF-1, vous pouvez consulter des vidéos ou des livres spécialisés.
Source : nutritionfacts.org