La gestion du stress parental : un enjeu crucial
Le stress des parents n’est pas un phénomène nouveau, mais il atteint des niveaux inquiétants aujourd’hui. Selon des chiffres récents, 41 % des parents déclarent être tellement stressés la plupart des jours qu’ils en perdent leurs moyens (Murthy, 2024). Une situation préoccupante qui peut avoir des répercussions importantes sur leur bien-être et celui de leurs enfants.
Les causes du stress parental élevé
Plusieurs facteurs contribuent à ce niveau élevé de stress chez les parents, avec trois préoccupations majeures identifiées dans un rapport récent :
Pauvreté et instabilité financière : Le coût élevé de la garde d’enfants pèse lourdement sur les familles, avec une augmentation de 26 % au cours de la dernière décennie, ce qui constitue une réelle source de tension financière (Murthy, 2024).
Implication chronophage : Les parents de jeunes enfants sont de plus en plus sollicités, entre le travail et les tâches parentales, ce qui laisse peu de temps pour souffler et se ressourcer (Murthy, 2024).
Isolation et solitude : Le manque de soutien social et familial peut aggraver le stress des parents, qui se retrouvent souvent isolés et sans soutien à proximité (Murthy, 2024).
L’impact du stress parental sur les jeunes enfants
Le stress des parents peut avoir des conséquences particulièrement graves sur les tout-petits, en raison de leur développement cérébral intense et de leurs besoins intenses en matière de soins et d’attention (ZERO TO THREE, s.d).
Soutenir les parents pour soutenir les enfants
Il est crucial de soutenir les parents pour favoriser le bien-être des enfants. Les professionnels de la santé peuvent jouer un rôle clé en proposant des dépistages réguliers de la santé mentale, des soins préventifs et en renforçant les réseaux de soutien disponibles (Murthy, 2024).
Un changement de politique est également nécessaire pour offrir aux parents les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour gérer leur stress et prendre soin de leurs enfants de manière adéquate (Murthy, 2024).
Source : www.psychologytoday.com