Le chemin de l’acceptation en cas de perte
Nous sommes tous familiers avec le concept de l’acceptation, particulièrement lorsque nous faisons face à des pertes. Différents modèles de deuil ont été proposés, dont celui en cinq étapes de Kübler-Ross, allant de la négation à l’acceptation.
Cependant, accepter la réalité d’une perte ne signifie pas nécessairement que nous devons accepter immédiatement. Nous devons être prêts mentalement à accomplir ce travail.
Aller de l’avant
Il est essentiel de se confronter à la perte, sans pour autant que la douleur de celle-ci disparaisse totalement. L’objectif est de continuer à vivre, à fonctionner malgré le deuil. Un TED Talk souligne qu’il ne s’agit pas de “surmonter” mais de “progresse en dépit de”.
Lorsque cela n’arrive pas, les psychologues parlent de “deuil compliqué”, soulignant ainsi l’importance de parvenir à une forme d’acceptation pour avancer.
Au-delà de la perte
L’acceptation ne concerne pas uniquement la perte de proches. Nous pouvons également vivre un processus de deuil par rapport à des événements ou des attentes déçues. C’est un cheminement vers l’acceptation de ce qui était ou de ce qui aurait pu être.
Qu’est-ce que l’acceptation?
Accepter quelque chose signifie avant tout le permettre de se produire. Cela ne signifie pas nécessairement que l’événement en question est bon ou acceptable. Accepter n’implique aucun jugement de valeur, c’est juste reconnaître que quelque chose est arrivé.
En revanche, le fait d’accepter ne doit pas se transformer en une sorte de résignation apprise. Il s’agit de ne pas abandonner lorsque nous avons la capacité de changer les choses. Cette distinction est fondamentale pour maintenir un équilibre entre acceptation saine et résignation.
La route vers l’acceptation
Nous avons le pouvoir d’accepter et de continuer malgré les défis. Le but est de parvenir à une forme d’acceptation saine, sans sombrer dans la résignation qui pourrait mettre notre vie en danger. Nos proches disparus ne souhaitent pas que nous abandonnions à cause de leur absence.
Source : www.psychologytoday.com