Utilisation appropriée des termes en santé mentale: permis, interdit, recommandé, obligatoire.

Comprendre les termes utilisés dans les documents légaux est essentiel pour les professionnels de la santé mentale. Les termes spécifiques indiquent si un comportement est autorisé, interdit, préféré ou requis. La précision des mots choisis est cruciale pour la compréhension des obligations professionnelles.

Comportements autorisés, interdits, préférés ou requis

Les documents légaux utilisent des termes spécifiques pour indiquer si un comportement est autorisé, interdit, préféré ou requis. Par exemple, des termes comme “peut” ou “permis” indiquent qu’un comportement est autorisé mais pas obligatoire. Lorsqu’une loi réglementaire indique que les professionnels de la santé mentale peuvent fournir des diagnostics psychiatriques, cela signifie qu’ils ont le droit de le faire, mais qu’ils ne sont pas tenus de le faire. En revanche, des termes comme “doit pas”, “interdit”, “illégal”, “crime” ou “passible de sanctions” indiquent que certains comportements sont interdits. Les codes de déontologie professionnelle utilisent souvent le terme “devrait” pour indiquer qu’un certain type de comportement est recommandé ou préféré, mais pas obligatoire. Ils utilisent également “doit” et “va” pour indiquer que des comportements particuliers sont requis. Comprendre ces nuances est essentiel pour les professionnels de la santé mentale.

L’importance du choix des mots pour les professionnels de la santé mentale

En tant que professionnels de la santé mentale, il est essentiel de comprendre si les directives auxquelles nous sommes soumis sont permissives, absolument requises ou généralement attendues. Le choix des mots dans nos propres politiques ou contrats est crucial pour indiquer si les lignes directrices doivent être suivies strictement ou permettent une marge de manœuvre en fonction des circonstances particulières. Des termes précis et clairs sont essentiels pour clarifier si certaines actions sont autorisées, attendues ou requises, au-delà du jargon juridique.

Source : www.psychologytoday.com

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